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Trois biais qui vous gâchent la vie


(Photo by 95839 on Pixabay)

J’ai récemment reçu quelques questions sur les biais, en particulier ceux qui freinent nos progrès ou gâchent notre vie. Tout d’abord, il est important de noter que les biais cognitifs sont souvent ancrés dans notre histoire. La plupart étaient utiles, du point de vue de l’évolution, pour survivre et transmettre nos gènes.

#1 : Biais de confirmation

Le biais de confirmation est l’une des stars des biais cognitifs. Il s’agit de notre tendance naturelle à chercher la confirmation de nos croyances, tout en écartant l’expérience qui les infirme. Le procédé est généralement inconscient.

Il peut vous pousser vers de mauvaises décisions ou vous enfermer dans des positions vous empêchant d’atteindre vos objectifs.

Antidotes:

  • Restez critique, surtout si un évènement confirme vos croyances

  • Parlez (et écoutez) aux personnes qui ne partagent pas votre avis, lisez des journaux et des magazines situés de l’autre côté de la barrière

  • Si vous êtes un manager, créez une ambiance au sein de laquelle les vues dissonantes seront écoutées et non punies.

#2 : L’effet Halo

L’effet Halo est la généralisation d’une caractéristique positive ou négative d’une personne ou d’un groupe. Pourquoi les marques utilisent-elles des ambassadeurs ? Parce qu’elles supposent que l’opinion des consommateurs sur une chanteur / acteur / modèle / sportif sera transmise aux produits qu’il utilise dans la publicité. A l’inverse, vous sous-estimez peut-être une personne parce vous ne supportez pas quelque chose à son sujet (il parle trop fort, arrive tard au travail, fume…).

Vous pouvez ainsi mal juger une situation, une personne, un groupe. Si vous êtes un manager, vous risquez d’être injuste envers un ou plusieurs membres de votre équipe.

Antidotes:

  • Essayez d’éviter l’effet de contagion, positif et négatif (un acteur de qualité n’a pas forcément une avis éclairé sur la politique, l’économie ou les relations conjugales)

  • Si vous n’aimez pas quelqu’un, cherchez les points positifs dans son attitude ou ses compétences

  • Si vous êtes un manager et que vous n’appréciez pas un membre de votre équipe, assurez-vous de distinguer les faits des sentiments.

#3 : L’effet de foule

La foule n’a pas besoin d’être grande : il peut s’agir d’un groupe d’amis, de membres d’une famille, de collègues. Le biais est lié à notre désir d’intégrer un groupe, une norme. Plus d’infos avec l’expérience de Ash.

Les conséquences néfastes sont assez claires : vous pouvez rater des opportunités, prendre de mauvaises décisions et être aiguillé vers des situations ou des attitudes avec lesquelles vous n’êtes pas confortables.

Antidotes:

  • En cas de doute, parlez à des personnes en-dehors de la “foule” (des proches si la foule est scolaire ou professionnelle par exemple)

  • Prenez le temps d’analyser votre point de vue personnel, seul ou accompagné par un professionnel

  • D’un point de vue managérial, la “foule” peut être composée des membres de votre équipe, des autres managers ou de votre hiérarchie.

# Un antidote global ?

Il n’en existe malheureusement aucun, même si la citation suivante peut vous aider : “Nous trouvons du réconfort avec ceux qui sont d’accord avec nous ; nous grandissons avec ceux qui ne le sont pas.” ― Frank Clark.

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